mercredi 31 août 2011

Management : la coopération vaut mieux que la compétition.


Gauthier Chapelle, jeune chercheur Belge s’inspire des travaux de Janine Benyus, la naturaliste américaine qui a inventé le concept de « biomimicry » (imitation du vivant), titre d’un best-seller mondial « Biomimicry - Innovations inspired by nature ». Il développe une théorie intéressante qui consiste, en face d’un problème quelconque, à se demander si la nature n’a pas été confrontée avant nous au problème en question et n’a pas trouvé (avant nous) une solution que l’on pourrait imiter. Outre des applications en écologie et en innovation par exemple, ce concept est applicable également aux organisations. Dans le bouquin génial intitulé « Vive l’entreprise, vive nous » dans lequel je compare les entreprises à des êtres vivants, j’avais sans le savoir cherché dans cette direction. Un argument extrêmement intéressant issu des travaux de Gauthier Chapelle concerne la relation entre les être vivants. Il explique que la coopération entre les espèces est plus profitable que la compétition. Cette dernière mange une énergie qui n’est pas utile. Il donne l’exemple des champignons et des arbres qui s’aident mutuellement à survivre.
Nous découvrons la même utilité avec l’approche processus dans nos organisations dans lesquelles il est plus judicieux de coopérer avec ses collègues et de satisfaire des clients internes que de se battre pour prendre la place du chef. Cela remet en question également le rôle de la hiérarchie qui n’est plus là pour commander mais pour harmoniser les relations entre les composantes des organisations.
Pour en savoir un (peu) plus sur Gauthier Chapelle, cliquez sur son nom.
Le qualificatif de génial n’est pas inapproprié.

lundi 29 août 2011

Le petit coin de la culture : devinette.


Qui est l'auteur de ce texte ?
Vous le connaissez mais pour d'autres raisons que cette prise de position.

« Toute élite qui n'est pas prête à livrer bataille, pour défendre ses positions, est en pleine décadence, il ne lui reste plus qu'à laisser sa place à une autre élite ayant les qualités viriles qui lui manquent. C'est pure rêverie, si elle s'imagine que les principes humanitaires qu'elle a proclamés lui seront appliqués : les vainqueurs feront résonner à ses oreilles l'implacable « Vae Victis ». Le couperet de la guillotine s'aiguisait dans l'ombre quand, à la fin du siècle dernier (ndlr : fin XVIIIe donc), les classes dirigeantes françaises s'appliquaient à développer leur « sensibilité ». Cette société oisive et frivole, qui vivait en parasite dans le pays, parlait, dans ses soupers élégants, de délivrer le monde de « la superstition et d'écraser l'infâme », sans se douter qu'elle-même allait être écrasée. »

Réponse lundi prochain, si j'y pense...

vendredi 26 août 2011

Audit interne : les actions d'avant.



Lorsque le domaine que l’on s’apprête à auditer a déjà fait l’objet d’un audit précédemment, il faut bien entendu commencer par s’assurer que les actions d’amélioration qui avaient été identifiées auparavant ont bien été mises en œuvre. Si ce n’est pas le cas, inutile de perdre votre temps.
Retournez à votre bureau faire des choses plus intéressantes.
Si tout ou partie des actions ont été mises en œuvre, signalez-le dans votre rapport.
Il est judicieux à ce titre de prévoir de manière systématique une petite rubrique dans les documents.
Par exemple : « Actions issues des précédents audits ».
Alors, qu’est-ce qu’on dit ?

mercredi 24 août 2011

Management : les rapports avec autrui.


En 1974, le philosophe et psychologue Anatol Rapaport de l’université de Toronto émet l’idée que la manière la plus efficace de se comporter vis-à-vis d’autrui est :
1- La coopération
2- La réciprocité
3- Le pardon
Quand un individu, une structure ou un groupe rencontrent d’autres individus, d’autres structures ou d’autres groupes, ils ont tout intérêt à rechercher une alliance. Ensuite, il importe selon la règle de réciprocité de donner à l’autre en fonction de ce que l’on reçoit. Si l’autre aide, on aide, si l’autre agresse, on agresse en retour de la même manière et avec la même intensité. Enfin il faut pardonner et proposer à nouveau la coopération.

Tiré du bouquin de Bernard WERBER « Encyclopédie du savoir relatif et absolu » en livre de poche. 2010.

lundi 22 août 2011

Lecture d'été (qui se termine).


Dan de Nimes me recommande la lecture de ce bouquin :
Propaganda : Comment manipuler l'opinion en démocratie
Edward Bernays (Auteur), Normand Baillargeon (Préface)
Je cours l'acheter. A ma grande honte, je ne le connaissais pas !!

Management : chouchouter les nouveaux !



Entendu une information relative à un accident survenu dans un parc d’attraction aux Etats Unis. Dans un « Marine land », deux orques dressés font des numéros avec leur entraineur. Celui-ci chevauche l’un des deux animaux et traverse ainsi le bassin. Soudain le second surgit, bondit et atterri sur son congénère, écrasant du même coup le cavalier-dompteur. L’accident est grave (fractures multiples, traumatismes, etc.). Le commentateur donne une explication du comportement de l’animal. Ce second orque était arrivé récemment et n’avais pas encore trouvé ses repères. De ce fait, il était fortement stressé et il a perdu les pédales.
Nous qui sommes encore des animaux (enfin, vous surtout), nous fonctionnons de la même manière.
Moralité : accueillez gentiment les petits nouveaux embauchés.

vendredi 19 août 2011

Audit interne : une photo de l'instant.


Le jour de l’évaluation externe (audit tierce partie) dans un établissement médicosocial, l’évaluateur se rend dans les cuisines et questionne sur les pratiques concernant les intrusions d’animaux nuisibles. En pleine discussion, un chat traverse tranquillement les lieux. L’auditeur note ce fait dans son rapport et la directrice s’étonne.
- Cela n’arrive jamais dit-elle avec sincérité ce qui est confirmé par les collaborateurs. C’est un détail et il est inutile de focaliser là-dessus.
L’auditeur lui répond :
- Un audit est une photographie à un instant T et le chat est sur la photo. C’est vrai que si j’étais venu un peu plus tôt ou un peu plus tard, cet événement n’aurait pas été constaté et consigné dans le rapport. Mais nous avons eu l’opportunité d’y assister et c’est la preuve tangible concrète et irréfutable que les animaux peuvent entrer dans la cuisine et qu’il y a là matière à réfléchir sur des pratiques plus fiables de protection contre les intrusions.
Et toc !
Mais non, il n'a pas dit cela...

mercredi 17 août 2011

Management : à bas les objectifs individuels.


Les objectifs individuels qui ne touchent que l’individu lui même sont absolument à proscrire car ils ne favorisent pas l’entraide et ne génèrent aucun comportement collectif, base de la performance organisationnelle. Il faut dire à un chef (par exemple) : ton objectif est de faire en sorte que tous tes équipiers parlent couramment l’anglais en fin d’année.
Il faut dire à un individu : ton objectif est que ton binôme pratique correctement l’audit interne.
C’est comme pour la performance d’un processus, elle n’est pas de travailler à être plus efficace dans son coin mais elle est d’aider les autres processus (ceux qui sont en aval de la chaine) à être plus efficaces autrement dit à leur fournir des données de sortie qui les satisfont. Les leaders qui évoluent vers le haut doivent être ceux qui donnent aux autres et pas ceux qui jouent des coudes.
Il parait que dans certaines tribus indiennes, ceux qui accédaient aux hautes fonctions sociales dans le clan étaient ceux qui donnaient aux autres, à ceux qui étaient plus faibles (enfants, vieillards, blessés, handicapés). Et pour donner, il fallait avoir et en conséquence être un grand chasseur et un grand guerrier. Celui qui donnait le plus (qui chassait le mieux ou qui rapportait le plus gros butin) était un grand chef.
C’est pas comme ça dans votre entreprise ?
Ah bon !

mercredi 10 août 2011

la citation de l'été.


Un peu de sérieux ne nuit pas :

Il n’est rien au monde qui ne puisse se fabriquer un peu plus mal pour être vendu un peu moins cher, et ceux, qui en toutes choses ne considèrent que le prix, sont les justes victimes de cette fâcheuse pratique.

John RUSKIN (1819-1900)

mercredi 3 août 2011

Du factuel : La gagne au rugby !


Toujours chez nos BONS AMIS rugbymen (je fais gaffe car je ne pèse que 95 kg (et pas tout en muscles)) :

« Le résultat on s’en fout, c’qu’on veut, c’est gagner. »