mercredi 31 octobre 2012

Commentaires sur le post de Marie Christine Pessiot (l'entreprise pérenne)



Sur le profit : 
 Nous vivons dans un monde (en France et en Europe) dans lequel le travail est devenu un droit. Bon très bien, pas de problème. Mais une conséquence de ce droit est que l’utilité d’une tâche n’est plus sa caractéristique principale. Il faut donner du travail à ceux qui n’en n’ont pas. Bon très bien pas de problème. Auparavant, dans les jadis de nos grand père, si tu n’avais pas un métier, tu ne vivais pas très bien. Le boulanger, le bourrelier et tous les artisans de l’époque s’en sortaient parce qu’ils avaient acquis un savoir faire utile aux autres. Aujourd’hui que notre environnement s’est complexifié, l’utilité d’une activité et par conséquent d’une entreprise se traduit par le fait qu’elle fait du profit et qu’elle dure. C’est comme cela. On ne va pas refaire le monde ce matin. On ne peut ignorer l’obligation de rentabilité des entreprises marchandes lesquelles, lorsqu’elles ne satisfont pas à cette sacrosainte règle, sont «liquidées ». C’est le terme officiel. Dur n’est-ce pas !! Les entreprises sont donc condamnées à être performantes sur la base de ce critère de rentabilité. C’est un peu limité comme critère, je suis d’accord avec vous, et on pourrait attendre autre chose d’innovant et de plus significatif de tous les cerveaux qui nous dirigent.
Sur le profit à court terme : 
Marie Christine fait un peu la critique de la rentabilité à court terme et pour aller dans son sens, j’aimerais prendre en exemple les entreprises innovantes, celles qui ont des activités de R&D pour innover dans les produits, dans les méthodes de ventes et de travail, dans le management et l’organisation. S’il est une activité qui ne paye qu’à moyen ou long terme, c’est bien celle là. Mais dans tous les cas, l’objectif est la survie, c'est-à-dire pour les entreprises marchandes l’obligation de faire du profit. Dans ces structures, on chouchoute en général le personnel car l’innovation ne s’accommode guère d’une absence de motivation. On peut à la rigueur obliger les muscles à fonctionner mais pas le cerveau et certainement pas les parties créatrices. Le manager de telles entreprises a forcément une relation positive avec ses collaborateurs. Dans de telles entreprises, la performance sociale est au rendez vous
Sur la performance sociale : 
Point n’est besoin de découvrir et d’appliquer à la lettre la norme ISO 26000 sur la responsabilité sociétale des entreprise pour savoir que des collaborateurs motivés et impliqués sont dix fois plus performants que de simple employés qui viennent au boulot pour toucher, comme on dit, la paie. Un simple bon sens est nécessaire. Or, comme pour nous autres européens, point de salut en dehors de l’innovation et de la compétitivité (sans baisse de salaire bien évidement), il suffirait dans les entreprises marchandes de viser à une innovation continue pour résoudre une partie de ce problème. 
  

lundi 29 octobre 2012

Management : les nouveaux héros de la performance.



On nous enseigne la compétition depuis la plus tendre enfance. Cette confrontation avec les autres nous a-t-elle permis d’être meilleurs ?
Oui certainement pour quelques uns d’entre nous.  Cependant, elle nous a rappelé également que nous ne sommes pas égaux en capacité. La compétition se charge de nous rappeler cette iniquité naturelle. Et les moins bons (les plus nombreux) lâchent vite le match.
Serait-ce pareil pour les organisations ?
Oui, nous connaissons tous quelques requins qui se battent pour le pouvoir mais la plupart d’entre nous se cantonnent dans un boulot de routine en essayant de s’organiser au mieux pour être tranquille et vivre sa vraie vie, celle du dehors.
La compétition entre postulants aux niveaux hiérarchiques supérieurs n’apporte pas grand chose à l’entreprise. C’est une dépense d’énergie qui vise non pas à satisfaire mieux le client mais à éliminer l’autre. Celui qui gagne est satisfait, ceux qui perdent (il y a plus de perdants que de gagnants dans une compétition) sont mécontents et cela ne va pas dans le sens d’une plus grande motivation au travail. La compétition contre soi même est plus intéressante car elle permet un développement personnel qui profitera aussi à l’entreprise. Elle favorise également le travail d’équipe puisque les dépenses d’énergie sont tournées vers une plus grande performance collective au profit du client.
Les nouveaux héros de la productivité ne seraient-ils pas alors ceux qui vous donnent confiance en vous et vous apprennent la confiance dans les autres ?
    

vendredi 26 octobre 2012

Audit interne : émettre des ondes positives



Une anecdote pour insister encore sur l’importance d’émettre des ondes positives. Dans une réunion de clôture, en présence du grand patron, l’auditeur fait part d’un écart (et non d’une piste de progrès). Il explique que la responsable qualité n’a pas connaissance des informations relatives à la formation des clients concernant les produits vendus par cette société. La réaction du patron est immédiate. Il se tourne vers la jeune femme et lui dit : 
« Et le fait que ces infos ne vous parviennent pas ne vous a pas fait réagir ? »
Et là, on est mal... parce que je pense que la responsable qualité réfléchira à deux fois lors du prochain audit avant de confier un tel dysfonctionnement à l’auditeur. Alors que si l’auditeur avait présenté les faits d’une manière positive, je suis persuadé que la réaction du patron aurait, elle aussi, été positive. Par exemple, l’auditeur aurait dû dire :
« Vous avez proposé de modifier le circuit de l’information sur la formation des clients afin d’en avoir connaissance et d’assurer la maîtrise de ces dispositions. »
Et là, le patron n’aurait pas fait de reproche sur l’absence de réaction puisque justement cette réaction s’est faite via la piste de progrès.
Non ? Pas d'accord ?
Vous aimez faire mal aux autres vous, n'est-ce pas ?
  

lundi 22 octobre 2012

Le management selon ma chère grand mère.


Les démarches qualité  engendrent très souvent un surcroit de travail pour les employés et agents . Il faut renseigner un tas de paperasses au nom de la traçabilité et pour répondre aux exigences de la norme ISO 9001. La satisfaction des clients n’est pas toujours un facteur de motivation efficace d’autant plus que ceux-ci sont parfois très loin de ceux qui les servent et travaillent pour eux.
Un moyen efficace de les reconnaitre (les travailleurs de la base) serait de les associer aux festivités qui suivent une certification réussie mais aussi, pourquoi pas, de les associer aux fêtes qui marquent la fin d’un beau projet ou d’une belle action.
Par exemple dans ce Conseil Général (non pas le vôtre, celui-ci !!), c’est le président et quelques élus qui inaugurent le beau et nouveau bâtiment érigé avec les subventions de la collectivité. Ils discourent sur la générosité de l’Institution et sur la performance de l’équipe d'élus en place, ils coupent des rubans, ils saluent Mr le Préfet ou Mme la Sénatrice, puis recueillent les vivats de la foule en délire et enfin dégustent petits fours et Champagne (ou Crémant pour les plus économes).
Les agents qui ont transpiré pour traiter les dossiers sont comme par hasard absents.
Peut être pourraient-ils néanmoins être associés à ces manifestation, ne serait- ce qu’en les remerciant de leurs efforts.
Ma chère grand-mère aurait pu dire :
« Ils ont été à la peine, ils doivent être à l’honneur » 
   

dimanche 21 octobre 2012

Spécial copinage

Sélim est en recherche d'emploi
Pour le joindre :
s.berrahal@free.fr

Formation initiale:
Diplôme universitaire bac+5 dans le domaine de l'eau (1998) complété par le  Master Qualité et Management des Performances (septembre 2012)
Expériences Professionnelles:
Lyonnaise des Eaux (6,5 années)
CAGB Direction de la Gestion des Déchets (2,5 années)
FAURECIA (4,5 mois de stage)
Domaines de compétences :
•    Management de la Qualité (Connaissances des Normes ISO 9001/18001/14001 et 16949)  / Amélioration Continue / Méthodes de résolution de problèmes)
•    Management d'équipe (Gestion d'un service / Travail en mode projet)
•    Management de la Sécurité (Formation et sensibilisation)

samedi 20 octobre 2012

Audits internes : la bienveillance.



Bienveillance : dispositions favorables envers quelqu’un

C’est aussi simple que cela. Une pratique bienveillante consiste à valoriser son interlocuteur, en l’occurrence l’audité. Il ne faut pas que les habitudes du passé (traquer la non conformité) nous éloignent de notre but qui est d’évaluer et en même temps (ne perdons pas une seconde) d’améliorer la performance d’un système (un organisme, un processus, etc.). La méthode de travail (les vieilles pratiques d’audits) ne prime pas sur les résultats. Ne notons plus d’écart dans le rapport. Uniquement des pistes d’amélioration. Que je n’entende pas :
« Mais cela ne se fait pas. »
« Mais ailleurs on ne fait pas comme ça. »
« Mais je n’ai jamais pratiqué l’audit ainsi. »
« Mais j’ai fait une formation récemment et l’intervenant n’a pas dit ça. »
« Mais ça ne marchera pas. »
« Mais il faut dire ce qu’on a vu. »
« Mais si on n’utilise pas le terme de « non-conformité », les gens ne feront rien. »
« Mais c’est marqué comme ça dans la norme. »
« Mais les auditeurs tierce partie ne font pas ainsi. »
Etc.
Voulez-vous faire des audits qui apportent une valeur ajoutée à votre entreprise ou à votre organisme, oui ou non ?
Voulez-vous que votre activité d’auditeur soit considérée comme majeure par votre patron ?
Voulez-vous que les audits rendent service à l’audité et l’aident à devenir un pilote ou un manager encore plus efficace ?
Voulez-vous que les audités ne puissent plus se passer de vous (auditeur) ?
Voulez-vous qu’ils vous remercient à la fin d’un audit et qu’ils vous soient reconnaissants de votre passage chez eux ?
Bon.
Alors soyez bienveillants !