Le premier matin (je suis toujours à l’Ibis Sainte Catherine à Nancy),
je descends petit déjeuner et chouette, il y a des fruits frais coupés. J’adore
cela en me levant mais, hélas pas de coupelle ou d’assiette creuse pour me
servir. Personne au comptoir. J’attends cinq minutes puis une demoiselle (ah
non pardon une dame) arrive de l’office. J’explique mon problème.
- - Oui elle ne sont pas encore revenues de la
vaisselle. Je vais en chercher.
Elle en ramène trois ( !) et disparait en direction de l’office. Je
poursuis le remplissage de mon plateau et arrive à la machine à café pour m’en
faire couler un. Ah ! Pas de tasse ! Je reviens vers le comptoir
(désert comme tu t’en doutes) et j’attends à nouveau (cinq minutes en faisant
un peu de bruit avec mes couverts). La même charmante personne revient et après
avoir pris note de mes doléances et m’avoir fourni encore la même explication s’en
retourne et revient avec quatre ( !) tasses. Heureusement, il n’y avait pas grand monde ce
matin-là.
Je m’installe à ma petite table. Ah mince, j’ai oublié de prendre du
miel.
Ben oui j’en prends au p’titdéj à l’hôtel, en quoi ça t’étonne ?
Je me lève et bien entendu le pot est vide.
J’ai laissé tomber parce je commençais à être en retard.
Non mais quand même.
Et on te facture ces petits déjeuners dix balles. Pour ce prix-là, tu
manges une entrée, un steak frites, un dessert, un quart de vin et un café dans
ta cantine.