lundi 12 septembre 2016

Entreprises et systèmes vivants : souplesse et adaptabilité (Saison 5)



Le chemin le plus court d'un point à un autre est la ligne droite, à condition que les deux points soient bien en face l'un de l'autre.
Lorsque je parle d’identité c’est de nos caractéristiques cérébrales et physiques que je parle. Pour cela, nos organismes doivent résister au changement de notre environnement. Par exemple, lorsqu’il fait froid, nous devons résister à cette modification de notre milieu. Pour que nous gardions notre identité (survivre) nous développons en interne une réaction contraire et équivalente à celle qui nous agresse. Autrement dit, dans le cas du froid, nous augmentons notre température interne pour compenser la baisse des températures externes. A l’inverse, si nous sommes confrontés à une augmentation de la température ambiante, notre organisme va commencer à fabriquer du froid par le biais de la transpiration. Nous n’avons pas une marge de manœuvre illimitée. Nous pouvons nous adapter aux changements si et seulement si ces modifications ne dépassent pas certaines limites au-delà desquelles notre organisme ne peut plus réagir et meurt.
Pour l’entreprise, le problème est le même que pour nous autres. Elle doit garder ses caractéristiques (ses produits, ses compétences, sa culture) mais en même temps, elle doit s’adapter aux évolutions du monde qui l’environne. Autrement dit elle doit engendrer des réactions internes inverses aux changements externes et proportionnelles à leur importance.
Tu me lâches déjà ? C’est trop compliqué ?
Reste avec moi, je vais essayer de prendre des exemples.
Si les ventes baissent, nous devons redoubler d’efforts commerciaux (promotions, publicité, présence plus forte auprès des clients, etc.) pour compenser ce changement externe n’est-ce pas ?
C’est ce que tu fais déjà, me dis-tu ?
Oui bien entendu et c’est pour cette raison que ton entreprise est encore de ce monde. Cependant, il faut être conscient de ce principe et l’appliquer chaque fois que cela est nécessaire. Il faut d’abord prendre conscience du changement (ce n’est pas toujours facile) puis prendre les mesures correctives qui s’imposent (et ce n’est pas toujours facile non plus).  
    

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