samedi 22 octobre 2016

Entreprises et systèmes vivants : souplesse et adaptabilité (saison 9)



Je ne vois pas ce qui a changé depuis le moyen âge à part qu’on met plus d’armures.

Jean Marie GOURIO (Brèves de comptoir).

Nous n’échapperons pas à la loi qui régit les phénomènes de changement. Je t'ai expliqué plus haut que le changement fait peur. Premier obstacle.

Le second est que le changement engendre une forte consommation d’énergie.

Chaque fois que nous sommes confrontés à une modification de notre milieu, notre organisme réagit (« action égale réaction »). Il fabrique du chaud, du froid ou tout autre élément en réponse à l’agression extérieure. Pour ce faire, il consomme de l’énergie. Autrement, réagir à un changement de notre environnement est fatiguant.

En conséquence, nous n’aimons pas le changement parce qu’il nous oblige à travailler et que cela nous fatigue.

Or non seulement, nous devons travailler pour produire les prestations qui justifient l’existence de notre entreprise mais nous devons également travailler pour résister à l’entropie ambiante. Je te vois ouvrir de grands yeux étonnés. Je t’explique et cela te servira dans tes conversations avec tes supérieurs hiérarchiques, pour les impressionner. L’entropie est la tendance naturelle qui conduit tout système organisé vers le désordre. C’est la théorie du bordel ambiant cher à Roland MORENO, le génial inventeur de la carte à puce. Pour réparer les désordres générés par ce second principe de thermodynamique, nous devons produire de l’énergie noble, autrement dit, du travail.

Nous devons travailler encore pour préparer le futur en consacrant du temps à l’amélioration, au changement, à l’innovation tout cela dans le même but qui est d’exister encore demain et après-demain (si possible).
Bref, nous devons toujours bosser.
   

 

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